Isabel Tronçon trouve dans l’art abstrait une espèce de connexité avec le jazz, le surréalisme, le nouveau roman, la nouvelle philosophie une sorte de non-conformisme, d’originalité, de fantaisie, ou encore ce que le critique d’art Alexandre Benois appelle «le zéro des formes», bref une autonomie esthétique ou un langage illimité, voire utopique ou avant-gardiste. Nous demeurons néanmoins dans la poésie, ne dit-on pas que la poésie est «une peinture parlante» et la peinture «une poésie muette». Paul Klee en 1920 écrit : «l’art ne reproduit pas le visible, il rend visible». |